dimanche 20 mars 2011

Cercle infernal des vomissements

On parle souvent ici de cercle infernal des vomissements.

Au bout de bientôt 6 ans de recherches, de lecture de récit, il est intéressant de le décrire de façon à comprendre, à être comprise de son entourage, à rassurer, et à limiter les dégâts, je m'explique :

Au début on ne s'attend pas à être malade, on est juste enceinte, et bien souvent très heureuse de l'être. Lors des premiers vomissements on se dit, chouette du concret...
Puis les jours passant très vite, on ne peu plus rien avaler, ni solide, ni liquide. Même l'estomac vide, on vomi... quoi, on se le demande.
La joie devient de plus en plus difficile a ressentir. La fatigue physique prends le dessus. Puis en quelques jours la fatigue émotionnelle. On se sent vidée, souvent incomprise, les mouvements nous coûte, on se promène avec sa bassine sans forces. Les baisses de moral deviennent de plus en plus profondes, on se sent comme tombant dans un gouffre, aspiré par un cercle infernale.
On perds du poids, on s'affaiblit beaucoup, on a de plus en plus de mal a se lever du canapé pour aller rincer sa bassine tellement on se sent faible et on s'inquiète. On pleure, on se sent coupable de notre état.

Puis vient de façon casi systématique, le " pourquoi, j'ai fait çà!", on se sent honteuse de le penser. On est plus sûre d'avoir à ce point désiré ce bébé. "Qu'ai-je fait?", çà devient très vite facile de nous convaincre qu'on ne voulait pas tant que çà de cette grossesse! On ose pas en parler par culpabilité. Et là, si a ce moment là on se laisse faire, il est très facile dans cet état de faiblesse de porter la faute.


Pourquoi je vous décrit cela? Parce c'est généralement ce que nous ressentons. C'est parfois l'enfer, au plein sens du terme et sans préparatifs. Lors d'une première grossesse on est pas préparée à çà, c'est TRES déroutant. Même en étant pas de nature dépréssive ( c'est mon cas, je suis plutôt toujours à rire). Ce bébé que l'on as tant désiré semble devenir notre ennemi. Mais il faut pousser la reflexion pour pouvoir tenir. Un traitement peu s'averer ne pas être suffisant, il faut aussi beaucoup de force morale et c'est justement à ce moment là qu'on en as plus. Ce bébé il faut arriver à se dire, oui, je l'ai voulut, oui, je le veut, oui, c'est TRÈS dur mais je vais me battre.
Pour cela il faut voire notre ennemi et comprendre qui il est, il ne faut pas se tromper de cible.

Notre ennemi : LA MALADIE!!!

"Être enceinte n'est pas une maladie!" pour certaines, oui, çà le devient! Ce n'est pas pour çà qu'à un moment de notre grossesse on ne va pas se mettre à l'apprécier ou que l'on doit craindre pour l'amour que l'on portera à notre futur bébé, bien au contraire! (Il m'a été intérressant de constater que les babys blues sont moins violent voir inexistants dans notre cas, car con est très heureuse d'accoucher.)

Mais soyons claire de façon a pouvoirs se préparer, notre grossesse est précieuse, notre ennemi n'est pas notre bébé mais la maladie. C'est important d'en avoir conscience, trop abusent de notre état de faiblesse et nous rejette la faute dessus en disant que notre problème est psychologique. Non le problème c'est que l'on est malade, soigner la maladie et la grossesse redeviendra un immense bonheur et le plus beau des cadeaux. Voilà pourquoi, même après avoir eux des enfants, même après en avoir fini avec la grossesse, nous sommes toujours ici à écrire. Personnellement c'est ce qui me motive car j'aurais aimer pouvoir je pense lire çà et comprendre çà quand je me suis retrouver face à l'inconnu. Et puis aussi pour aider les autres a guerrir de cette maladie qu'est hyperhémèse et leur permettre de découvrir que la maladie passée, on peu vivre une grossesse plus agréable, y trouver de la joie et accueillir notre enfant.

1 commentaire:

  1. merci!
    là, je vais aller vomir :-)
    mais merci pour ce blog, qui montre que même si nous ne sommes pas toujours comprises par l'entourage, certaines savent et comprennent.

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